Réalisé par le documentariste Nontawat Numbenchapol, Doi Boy est un film engagé qui dénonce les injustices sociales et politiques auxquelles sont confrontés les migrants en Asie du Sud-Est. En suivant le parcours de trois hommes originaires de l'État Shan, le réalisateur dresse un portrait saisissant des réalités complexes de l'immigration clandestine et de l'exploitation.
Doi Boy nous plonge dans l'univers sombre et complexe de Sorn, un réfugié birman contraint de se prostituer en Thaïlande pour survivre. À travers son regard, nous découvrons les répercussions psychologiques et sociales de l'exil, la quête désespérée d'une identité et la lutte pour préserver un semblant de dignité dans un monde hostile. Ce drame poignant, porté par une interprétation saisissante, explore les profondeurs de l'âme humaine et nous invite à une réflexion sur la condition de l'immigré et les limites de la résilience.
Le film soulève des questions cruciales sur les marges de la société thaïlandaise, en mettant en lumière les conditions précaires des migrants clandestins et les injustices liées au travail du sexe. Il dénonce également les inégalités profondes qui poussent des hommes comme Wan, Ji et Wuth à prendre des risques inconsidérés pour assurer leur survie.
L'histoire se passe pendant la pandémie de Covid 19, et parle de la traite d'humains. Malgrès le sujet intéressant, j'ai trouvé le film assez ennuyeux, mal fait ; de plus, on ne s'attache pas aux personnages. Je te déconseille ce film sauf si ce sujet te passionne, car tu risques de perdre ton temps. Le film ne véhicule pas assez bien le message.
Ma note : 4 sur 10
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